Le dodécaèdre, évoqué par Platon et utilisé par
Léonard de Vinci, demeure le plus puissant émetteur d’ondes de
forme qui ait jamais existé; il agit directement contre les
ondes néfastes.
Le pentagramme était considéré par les anciens
comme un symbole de perfection et de beauté. On le retrouve dans
les créations artistiques, sur certaines monnaies, dans les
rosaces des cathédrales, sur les drapeaux.
Il faut dire que le Nombre d’Or phi (1.618) est
particulièrement présent dans la géométrie du pentagone et du
dodécaèdre; le Nombre d'Or (appelé Proportion Divine par les
premiers géomètres) est l'un de ces nombres irrationnels
mystérieux que les mathématiques ont découvert, à l'image de e
(2.718) ou p (Pi=3.14). Il est souvent présenté comme la
proportion de la beauté. En effet, ce ratio intervient dans
d’innombrables constructions naturelles (coquillages, plantes,
corps humain…) et fut employé par l'homme en architecture et en
peinture. «Une harmonie que certains estiment parfaite existe
entre deux longueurs, notamment lorsque celles-ci sont entre
elles dans la même proportion que la plus grande avec leur somme.»
De Pythagore à la numérologie
C’est en découvrant que les vibrations des
cordes d’un instrument de musique produisent des sons harmonieux
lorsque les rapports des longueurs des cordes sont des nombres
entiers que Pythagore en déduisit que la gamme est nombre et la
musique, mathématique. Les pythagoriciens extrapolèrent cette
découverte – les rapports de nombres entiers traduisent les
harmonies musicales – à l’univers entier. C’est ainsi que naquit
la croyance pythagoricienne en la toute puissance du nombre qui
régit l'univers. Les pythagoriciens identifièrent la science aux
mathématiques, soutenant que toute chose est composée de nombres
et de figures géométriques.
Le pythagorisme attribue aux nombres une
existence propre, douée de propriétés originelles intervenant
dans la création de l’univers et de la matière. Cette idée est
reprise au Moyen-âge, dans le monde occidental chrétien, par des
religieux qui cherchèrent à retrouver ces propriétés dans les
textes sacrés, comme la Bible. Cette pratique, que l’on nomme
l’exégèse, est définie comme la science qui consiste à établir,
selon les normes de la critique scientifique, le sens d’un texte.
Son but est de construire une science chrétienne et de trouver
une explication rationnelle à la pratique liturgique en
élaborant une méthode symbolique à partir de données
mathématiques.
La plupart des numérologues s’inspirent de
l’arithmétique de Pythagore. Comme toutes les sciences antiques,
c’était en même temps une métaphysique et une philosophie: la
numérologie a porté très longtemps le nom d’«Arithmosophie». La
numérologie occidentale est issue, outre l’école pythagoricienne,
d’un autre grand courant: la Kabbale hébraïque.
De la Kabbale à la numérologie
La Kabbale est un ensemble d’interprétations
ésotériques du texte de l’ancien testament de la Bible, dont le
livre classique est le Zohar ou Livre de la splendeur, écrit
vers 1300 par le rabbin Moïse de Léon. Ses textes ont été
élaborés grâce à divers décryptages numérologiques, possibles en
hébreu, car il n’existe pas de chiffres et chaque lettre de
l’alphabet est associée à un nombre. La numérologie
kabbalistique est basée sur les 22 lettres hébraïques et les 10
sefirots de base. Le système de conversion est complexe; les
préoccupations des kabbalistes sont d’ordre théologique,
spirituel ou mystique.
La gématrie est l’une des trois méthodes de
lecture des textes sacrés rédigés en hébreu. Elle permet de
rapprocher des mots dont la somme des lettres qui les composent
est identique. La gématrie enseigne l’art de découvrir le sens
caché des sentences et des mots d’après la valeur numérique de
chaque lettre. Cette méthode transforme la Bible en un livre
écrit en chiffres.
Les Kabbalistes considèrent que les nombres sont des êtres
vivants et qu’ils possèdent donc un corps physique, un corps
astral et un esprit. A partir de ces hypothèses, ils étudient
les mathématiques avec une vision théosophique et ont développé
plusieurs outils:
- La réduction théosophique (utilisée aussi en numérologie),
ou réduction de tout nombre en un seul (de 1 à 9) par
addition successive de ses chiffres jusqu'à ce qu'il n'en
reste plus qu'un. Tous les nombres ne sont finalement que
des représentations des neuf premiers chiffres.
- L’addition théosophique, opération permettant de
trouver la valeur secrète d'un nombre. Elle consiste à
additionner arithmétiquement tous les chiffres depuis
l'unité jusqu'à lui. Ainsi, le chiffre 4 est égal en
addition théosophique à 1+2+3+4 = 10.
Pour les numérologues il existe un rapport, un
lien vibratoire, entre un nombre et toute manifestation physique
dans notre monde. Puisque tout phénomène observable peut être
mis en nombre, ils acceptent l’hypothèse que ces nombres soient
à la fois cause et effet de ces manifestations. Ainsi
l’évolution de l’univers et des êtres qui y vivent est, entre
autres forces, gouvernée par la vibration des nombres.
Les connaissances apportées par la numérologie devraient aider
chacun à mieux comprendre sa personnalité et découvrir son
chemin de vie, afin de lui permettre de s'orienter sur la voie
du plein épanouissement de son potentiel.
Apparition de la pentalogie et de la pentanalogie
Dans l’une ou l’autre
approche, on ajoute le nombre 10 à la suite des neuf premiers
utilisés en numérologie. C’est un nombre qui prend
toute son importance, le signe d’une évolution
supplémentaire. L’humanité évolue, le nombre
de chakras augmente dans le corps humain et ne se limite plus à
7; ça n’est pas seulement la population qui augmente,
c’est toute l’humanité qui évolue de
façon générale. Si l’idée de
considérer le 10 en plus des autres n’est pas apparue
avant, ça n’est pas un hasard.
La pentanalogie est la suite logique de la
numérologie, une évolution supplémentaire qui répond de façon
plus «moderne» aux besoins de son temps. Elle ne renie pas la
numérologie, puisque qu'elle y prend ses fondements.
La pentalogie - Hans Müller (1898-1985)
Müller est le premier à faire correspondre de
cette manière les 10 premiers nombres à une partie du corps
humain, puis à représenter le tout dans un pentagramme.
Il établit des significations par zones: